Avril 2019, les manifestations d'Alger se poursuivent. Sonia Gassemi, jeune étudiante de 24 ans, est filmée alors qu'elle pousse un coup de gueule contre l'agression du carré féministe au cours d'un précédent rassemblement. Elle a 24 ans, vit dans les environs de la capitale algérienne, fait des études de psychologie, du théâtre? Et milite pour les droits de la femme. Cet événement, largement diffusé sur la Toile, donne lieu à une campagne de lynchage médiatique très violente. Les menaces se multiplient, son visage fait la une des médias locaux et européens. Sonia Gassemi décide de faire profil bas. Mais c'était compter sans le regard bienveillant et curieux d'Abdelkader Damani, commissaire de la Biennale de Rabat, qui découvre la jeune femme, vice-coordinatrice à Amnesty International Algérie depuis 2015. Il la contacte et lui dit : « Je pense que vous avez beaucoup de choses à dire, je prépare une biennale de femmes artistes, vous devez intervenir. » Elle raconte la suite au Point Afrique.Lire aussi Maghreb : la révolution par les femmesLe Point Afrique : Comment êtes-vous arrivée à la Biennale de Rabat ?Sonia Gassemi : J'ai été l'une des figures du féminisme algérien, très médiatisée, en avril dernier. Un jour, Abdelkader Damani m'a appelée pour être intervenante. Je ne pouvais pas me déplacer, mais il a tenu à trouver un moyen de me faire m'exprimer dans ce rassemblement artistique. Au fil de nos échanges par...
Sonia Gassemi: «Je continuerai de militer dans mon pays, je ne partirai pas»
information fournie par Le Point 04/10/2019 à 07:13

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